Le papier brique imitait à la perfection la vraie brique et était très populaire pour son faible coût. On le retrouve souvent sous les parements d’aujourd’hui puisqu’il était installé directement sur la charpente de bois.

Le chainage d’angle est un « Appareillage en pierre ou en brique incorporé à l’angle de deux murs pour en empêcher l’écartement. Le chaînage d’angle est souvent appliqué sur les murs comme simple élément décoratif sans fonction structurale. » - définition tirée du site web de Patrimoine Shawinigan

Les lambrequins, colonnes, balustrades, jupes, aisseliers et les consoles sont tous des éléments décoratifs propres à cette galerie.

C’est une lucarne pignon.

Il s'agit de la tôle à la canadienne.

Le toit dit Mansart est un toit qui se caractérise par sa forme incongrue. Inventé par un architecte français, le toit Mansart permettait à l’origine une meilleure utilisation des combles, pour y entasser le grain ou y aménager des chambres, c’est une option courante de l’époque.

Le bois, la brique et la tôle sont des matériaux primés à l’époque. Encore aujourd’hui ils demeurent de bons matériaux très utilisés. L’essence de bois la plus populaire à l’époque était le pin. De plus, la durée de vie du bois installé était supérieure à celle d’aujourd’hui, ce qui explique qu’on en retrouve encore en bon état.

Il s’agit du bardeau d’amiante que l’on pouvait également retrouver sous le nom de bardeau d’amiante-ciment. Matériau assez populaire à partir de 1900 pour son entretien si facile, mais sa popularité prit fin vers les années 1975, lors de la découverte des effets néfastes. Les habitants des maisons recouvertes de ce revêtement ne courent aucun risque médical, cependant lorsqu’il s’agit de l’enlever, des professionnels doivent s’en occuper afin de préserver leur santé.

Voici un bon exemple du style cottage vernaculaire américain. Gentilly est l’endroit où se trouve la plus grande concentration de maisons répondant à ce type de maison. D’inspiration américaine, ce cottage présente toujours le mur pignon en façade présentant également une galerie.

Les fenêtres en bois à six carreaux, le toit en tôle à deux versants galbés ainsi que le revêtement de bois représentant des composantes architecturales d’une maison patrimoniale qui permettent d’identifier cette maison comme authentique.

Aujourd'hui disparue, la demeure qui était construite sur le terrain du 1150 a accueilli plusieurs générations de boulangers. L'annexe du carré principal aux airs de cuisine d'été, renfermait le four à pain ainsi que les équipements de production. On y recevait même le public à une certaine époque.